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Vie de famille


Elle a changé nos nuits (et les siennes): la couverture miracle!

En voilà une qui porte bien son nom! Loin de moi l'idée de faire de la publicité, j'écris cet article portée par un élan de compassion pour les parents  de nourrissons de moins de trois mois, épuisés par les nuits sans sommeil!

 

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Je suis allée rendre visite hier à une amie et son tout petit d'un mois. Je l'ai trouvée heureuse, comblée, mais bien évidemment épuisée par les nuits coupées et l'impossibilité pour elle de poser son bébé sans qu'il pleure.

 

Ma fille a maintenant 9 mois, les nuits sans sommeil sont derrière nous, mais je souviens parfaitement bien de cette angoisse à l'idée de passer une nouvelle nuit difficile. Un soir de pleurs particulièrement durs à calmer, mon mari a sorti du placard cette fameuse couverture. Une amie nous l'avait prêtée avant la naissance, mais je l'avais vite rangée en me disant que je ne m'en servirais probablement jamais. En effet, l'emmaillotage me paraissait être une pratique médiévale et barbare. Quelle horreur d'être ainsi bloqué dans tous ses mouvements, pendant plusieurs heures!

 

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Ce fameux soir rempli de pleurs incessants, donc, mon mari ressort la fameuse couverture. Je le vois venir, et m'interpose immédiatement entre la couverture et ma petiote en larmes. Moi vivante, ma fille ne fera pas les frais de cette pratique barbare. Le papa insiste, me disant qu'il l'enlèvera au moindre signe de mal-être de notre enfant. Je cède (faut dire qu'elle pleure beaucoup, la petite).

Il commence à installer la couverture, la petite, un bout de tissu par ci, l'autre par là (il y a un coup de main à prendre). Et là, TIN! TIN! Le miracle opère. Non seulement ma fille cesse pleurer mais je la vois sourire et s'apaiser. Son corps est bloqué, ses bras sont maintenus le long de son corps. On se regarde avec son père, interloqués. Timidement, nous nous éloignons. Pas de pleurs, pas de bruit. 10 minutes après: elle dort! Et elle a dormi comme ça pendant plusieurs heures de suite.

Nous avons recommencé chaque soir, et chaque soir, elle s'est calmement endormie jusqu'à faire complètement ses nuits en moins de deux semaines. 

Passé les trois mois, il ne faut plus la mettre, mais même pour une si courte période, cela vaut  le coup d'investir.

Depuis, je ne considère plus l'emmaillotage comme une pratique barbare: le bébé se sent rassuré, maintenu, apaisé. Bien évidemment, ce n'est pas à utiliser à torts et à travers, toute la journée. Il faut tester, voir comment son bébé le vit, et faire en fonction.

Bonne journée à tous!

 


 


 


 


03/02/2015
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"aloooors, toujours rien?" ........ ben non!

Le terme est aujourd'hui.

Après avoir vécu une grossesse rythmée par les contractions précoces, les recommandations des médecins m'expliquant que je risquais d'accoucher en avance, les nombreuses grossesses autours de moi s'étant terminées plus rapidement que prévues, nous ne nous attendions certainement pas à ce que ce petit joue les prolongations.

Je me couche chaque soir en espérant ces fameuses contractions de travail. Je guette tous les signes censés annoncer un début de travail. Mais rien!

Les appels quotidiens de famille et amis commencent à m'agacer sérieusement!

"alors???", "tu pousses?", "toujours rien?", "ben alors?"

Bon sang, quand ça arrivera je vous le dirai! 

Ces messages, loin de m'encourager, me foutent la pression.

 

Une horloge

 

Ma hantise: que le bébé arrive le jour de notre déménagement, dans 4 jours. Nous serions dans une m.... totale!

Là encore, cette grossesse m'apprend le lâcher prise.  Je n'ai aucun contrôle sur la situation, rien ne se passe comme prévu, et c'est cela qui m'est difficile.

J'angoisse encore plus à cause du déménagement et du bazar qui va suivre qu'à cause de l'accouchement en lui-même.

 

To be continued...


27/05/2014
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Mais quand va-t-il sortir bordel????

J-5, je n'en peux plus!!!

Je me traîne, je rampe d'un point à l'autre, j'erre dans l'appartement, entre les cartons.

Cet enfant ne semble pas très pressé de rencontrer ses parents. En même temps, vu l'état de l'appart, je le comprends un peu.

Moi, je suis pressée de ne plus avoir l'impression qu'un ballon de basket a été greffé sur mon abdomen.

Allez, sors!!!

 

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21/05/2014
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Tout ca??

Dites, à un mois de la naissance, je m'interroge sur les réels besoins matériels d'un bébé.

Je m'interroge et je panique un peu. Parce que entre les cosy, transats, biberons anti régurgitations, couffins, tables à langer, baignoires, matelas ergonomique, sac à langer, baby phones et tous les objets qu'on nous vend comme étant absolument nécessaires (et il faut bien dire que tout cela fait envie!), c'est un gouffre financier autant qu'une invasion d'objets à caler dans notre petit espace!

 

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Quoâââ? T'as pas acheté le dernier transat??

 

 

On veut le meilleur pour notre bébé, créer un petit havre de paix, que tout soit parfait.

Mais bon sang, un si petit être a t-il besoin de tout ça?

Je referai le point d'ici 6 mois pour faire la différence entre le vraiment nécessaire et le superflu, pour les parents qui, comme nous, ont un espace bien limité pour accueillir leur bébé.

A tantôt!


15/04/2014
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Se décentrer

J'ai toujours rêvé d'avoir un dressing.

Entre autres rêves bien sûr. Parce que dit comme ça, ça envoie de moi l'image d'une fille sacrément futile. Mais je dois reconnaître que j'ai des idées fixes, des petits rêves de bien-être, des envies matérielles qui virent parfois à l'obsession.

Je rêve donc d'un dressing où tous mes vêtements seraient parfaitement rangés. Pas de pile qui se casse la gueule, pas de tee-shirt roulé en boule dans un coin du placard, pas de chaussures les unes sur les autres. Un (petit) endroit à moi où d'un seul coup d’œil je pourrais choisir une tenue.

 

 

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J'étais à deux doigts d'avoir ce petit espace rêvé.

Mais les finances et l'arrivée de notre enfant chamboulent les plans et les projections. Je me lance dans la vie de famille: avec elle vient le renoncement à toute une série de petits conforts. Je soupire, je lorgne du côté des choses auxquelles je renonce, et le soir, quand je sens mon enfant bouger, je m'en veux de mes tristesses d'enfant gâtée.

Oui, je renonce à un certain confort, mais je pressens que tout cela me mènera bien plus loin que je ne l'aurais imaginé. Tout cela me décentre de moi-même, et me force à sortir de ma zone de bien-être et de confort dans laquelle j'aime à me pelotonner. A suivre.


14/04/2014
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