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Le toucher vaginal et le respect des patientes

A 9 mois de grossesse, je suis devenue une habituée des examens et notamment des touchers vaginaux, le plus souvent systématiques. L'objet de cet article n'a pas pour but de remettre en question la raison d'être de ces touchers. Je ne doute pas de leur nécessité dans le suivi de grossesse.

 

 

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C'est en recherchant des informations sur un des examens que je devais passer que je suis tombée sur un article d'un blog intitulé "sous la blouse".

 

Ce que j'y ai lu m'a totalement décontenancée.

 

Voici l'article en question, que je vous invite à parcourir:

 

 Tu sauras jamais

 

J'y découvre une pratique apparemment fréquente dans les services de gynécologie: le toucher vaginal sans consentement préalable de la patiente. Sous prétexte d'apprendre aux étudiants à effectuer cet examen, certains médecins n'hésitent pas à les faire s'exercer sur des patientes endormies au bloc opératoire.

Le problème? Ces patientes ne savent absolument pas qu'une poignée d'étudiants s'exercent au toucher vaginal sur leur propre corps. Aucune demande ne leur a été faite préalablement. Elles se réveillent en ignorant ce qui s'est passé pendant leur sommeil.

 

Alors certes, ces touchers ne se font pas dans un but sexuel, avec une intention dégradante vis-à-vis des patientes. Mais il n'en reste pas moins qu'il y a une pénétration des parties génitales sans consentement préalable. C'est la définition même du viol.

 

L'apprentissage de la médecine ne peut se faire sans le respect préalable du patient.

 

Cette pratique me choque profondément. Je vivrais très mal le fait d'apprendre que pendant mon sommeil, j'ai servi de cobaye ( et de cette façon) à des étudiants en médecine sans qu'aucune demande m'ait été faite.

 

Il serait bon que cette désolante pratique soit davantage connue pour qu'elle puisse être interdite.


06/05/2014
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